Guitares

PDF
Imprimer
Envoyer
Les guitares Alhambra : du petit atelier à l'entreprise internationale

L'histoire des guitares Alhambra se confond avec celle de Martinez Clavel et Ricardo Llorens, les fondateurs des « Manufacturas Hachi », nées près d'Alicante. Au début des années 60 les deux hommes font le pari fou de se lancer dans la fabrication de guitares : l'atelier est petit et la plupart des ouvriers formés sur place. L'entreprise va rapidement se développer, devenant la marque Alhambra, et jouit aujourd'hui d'une très bonne réputation grâce à des instruments de qualité reconnus par les professionnels.

Les guitares Alhambra : la tradition au service de la musique

La marque Alhambra propose une large gamme de guitares acoustiques, électro-acoustiques, classiques ou folk. Fière de ses origines espagnoles Alhambra propose tout naturellement des guitares flamenco ainsi que des bandurrias et des laùdes, petites guitares rondes et typiques, de la famille du luth. Les essences de bois sont choisies avec soin en fonction de leurs qualités acoustiques, chaque modèle de guitare bénéficiant du matériau le plus adapté à la sonorité recherchée.

Les guitares Alhambra : une exigence de qualité

La marque Alhambra fabrique ses guitares depuis plus de cinquante ans dans le même esprit : produire des instruments en réduisant les coûts mais sans céder sur la qualité, les guitares Alhambra offrent ainsi un excellent rapport qualité/prix. La marque met également un point d'honneur à produire dans le respect de l'environnement. Ainsi tous les bois sont issus de forêts gérées durablement et les résidus, déchets ou produits de traitement sont également strictement contrôlés.



Avec la marque Miguel Almeria et à l'image de son histoire liée à la lutherie du quatuor, la société Gewa a souhaité encore une fois rester dans la tradition de la lutherie en proposant une série de guitares classiques réalisées en Asie mais suivant des spécifités et un cahier des charges bien précis. Sous la direction de Uwe Pruessner (directeur des ventes Gewa) un célèbre luthier espagnol a participé à la conception des guitares Alméria en élaborant un processus de fabrication respectant à la lettre la tradition des guitares classiques espagnoles.

A l'opposé de la philosophie adoptée pour les guitares VGS où les innovations priment sur la tradition, la marque Miguel Almeria a pour principe de respecter la pure tradition espagnole et de les appliquer à ses instruments.

Il est intéressant de noter cette particularité alors que d'autres et notamment des luthiers artisans tentent de sortir des traditions de fabrication remettant en question les fondamentaux de la lutherie des guitares classiques.

C'est le cas de bon nombre d'entre eux dont vous pouvez suivre l'actualité sur les pages de laguitare.com. C'est le cas par exemple d'Olivier Planchon avec son modèle à chevalet double ou du luthier américain David J. Pace avec sa table en composite et ses contreforts d'éclisses ou bien et pour l'un des plus novateurs, Gérard Audirac avec son modèle double-bouche et une table d'harmonie dont le barrage est à lui seul un trésor d'innovations.


La tradition a du bon.

C'est un sujet sur lequel on pourrait débattre des heures mais mon avis est que comme dans le cochon, tout est bon ! Tradition et innovation cohabitent dans le meilleur des mondes. D'ailleurs, une innovation ne devient-elle pas une tradition, quand elle est aplliquée et adoptée par plusieurs générations ?
La société Gewa représente bien ce mariage entre les deux avec d'un côté, VGS acoustique et électrique qui rime avec innovations et Miguel Almeria pour la pure tradition.

Les spécifités techniques des guitares varient en fonction des modèles

La table d'harmonie

La première chose et la plus importante est la table d'harmonie. La table massive que l'on retrouve à partir du modèle 2CSM, est dotée d'un barrage à sept barres inspiré de celui du célèbre luthier Antonio Torres.


La fixation du manche

C'est à partir du modèle 10 que le fameux et célèbre talon à "l'espagnole" est proposé.Voici la définition d'un de nos grands luthiers, Alain Quéguiner:

"Dans cet assemblage, les éclisses sont insérées dans deux rainures pratiquées dans le bloc talon du manche. Il va sans dire que si ce dernier est solidement maintenu (en fait, il devient solidaire de la caisse), il est aussi complètement indémontable ! La faible tension des cordes nylon, et donc le moindre risque de déformation de la table, autorise ce type de montage. Il n'en va pas de même avec la guitare folk : 60 kg de tension déforment la table d'harmonie et modifient peu à peu le renversement rendant l'instrument de plus en plus difficile à jouer.

La conséquence d'un manche solidaire à la caisse est, d'après Uwe Pruessner, une meilleure propagation des vibrations de la corde entre les deux sillets, via le manche et la caisse (table, dos et éclisses). Pour lui, fixer un manche au tenon queue d'arronde (par exemple) ajoute un barrage qui altère cette propagation. Le principe semble assez sensé mais je ne saurai l'infirmer ou le confirmer.

Cogitons un peu...

Si on reprend les fonctions mécaniques d'une guitare, on sait que la corde par ces trois mouvements lorsqu'elle est pincée les induit au chevalet et donc à la table sur la partie vibrante de celle ci qui se trouve atour du chevalet et qui s'arrête sous la première barre latérale de renfort (voir schéma sur cette page). D'après Uwe la fixation à l'espagnole permettrait de favoriser la propagation des vibrations du manche à la jonction caisse/manche bien sûr mais aussi à toutes parties avec lesquelles elle est en contact, c'est à dire sur la partie haute de la table, les éclisses, le dos et le manche.

Dans la caisse d'une guitare composée de la table, des deux éclisses et d'un dos, seule la table doit être mise en vibration, le reste devant être le plus rigide possible et le moins conducteur de vibrations.


Tout comme une vraie espagnole

Les proportions, le choix du bois de résonance et les incrustations correspondent au modèle espagnol dans la pure tradition.

Fini le temps où les guitares industrielles ne respectaient rien des fondamentaux de certains principes de lutherie. Constater une telle volonté de l'équipe Gewa d' obtenir au meilleur prix des guitares respectant à la lettre les principes d'un luthier artisan, ne peut que me séduire.


En attendant, je vous invite à glaner vous même ces informations en allant nous rendre visite au magasin,à Objat.